Pendant la rencontre, le secteur privé a partagé son expertise et analysé les besoins pour maximiser les bénéfices du programme. Ensuite, les stratégies malagasy ont été ajustées en fonction des évolutions économiques et politiques mondiales. Certains retards ont été constatés, liés à la complexité de la situation internationale. Par conséquent, des recommandations ont été formulées pour la prochaine révision du programme.
Compétitivité
Un task force sera mis en place. Ce groupe coordonnera les négociations avec les décideurs américains et les autres pays africains bénéficiaires. Il établira également un calendrier d’interactions stratégiques a ajouté la source. Grâce à cette organisation, Madagascar pourra renforcer sa position commerciale et sécuriser ses intérêts. Les participants ont salué l’efficacité de la stratégie actuelle. L’implication de l’ambassadeur aux Etats-Unis, Lantosoa Rakotomalala, a été particulièrement remarquée. De plus, le ministère des Affaires étrangères, le MIC et le MEF ont pris part aux discussions, aux côtés de l’EDBM et des lobbyistes travaillant à Washington. Le GEM et le GEFP ont représenté le secteur privé et apporté leur expertise sur les besoins industriels et commerciaux. En 2024, Madagascar a exporté pour 733 millions de dollars vers les Etats-Unis, principalement sous l’AGOA. Le secteur textile, qui représente 20 % du PIB et emploie 180 000 personnes, reste particulièrement sensible aux changements de politique commerciale. Cependant, le pays bénéficie de quotas spécifiques et de tarifs préférentiels, ce qui lui permet de rester compétitif sur le marché américain.
Carinah Mamilalaina